Les graveurs de DVD sont bien là et ils sont accéssibles facilement aux
réalisateurs de films amateurs. Ceci la meilleure nouvelle de l'année 2004 aussi bien pour la sauvegarde d'une vidéo amateur numérique que sa diffusion chez ceux qui possèdent un lecteur DVD de salon. Ce type d'appareil étant maintenant assez classique, il reste à prendre garde de fournir des DVD-R pour les premièresgénérations de lecteurs. ![]() ![]() |
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Après avoir réalisé les séquences du film sur le terrain on va passer à la longue phase du montage. Retour aux studios... | ![]() |
Les trois phases de réalisation du montage d'un film numériques sont l'aquisition, le montage proprement dit et la restitution. Cette dernière étape est la mise en forme finale avant de graver le DVD : |
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Avec un
logiciel éditeur de montage vidéo
comme Pinnacle ou Adobe,
il est possible d’insérer, les vidéos, des photos, des
titres, de
réaliser très facilement des transitions 2D et 3D entre
les séquences
du film. Si le besoin est de donner rapidement un DVD, le montage vidéo peut se limiter à cette très simple expression. Puis, il est
très facile de réaliser un film numérique au
format mpg lisible sur un micro-ordinateur. |
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Pour
réaliser un film DVD, une phase de ré
encodage des vidéos existantes en MPEG-2 est
nécéssaire.
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Puis on va créer les
menus du DVD en insérant des boutons pour permettre à
celui qui regardera le DVD d'accéder directement à une
scéne. Authoring (transformation en vob) <>(transformation des formats *.avi, *.mpg en *.m2p pour la vidéo et *.mp2 pour l’audio) |
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Enfin il y a éventuellement une compression puis la gravure. |
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Il est souvent utile d'ajouter des phases à la
réalisation d'un film DVD qui panachent des films et des photos.
Il est possible par exemple de réaliser des petites
séquences de films de quelques minutes dans une première
étape. Puis on insère des photos entre les
séquences vidéos dans la phase de montage du film final. Cette méthode permet de conserver les petites séquences sous une forme indépendante utilisable par un moteur de recherche sur ses séquences qui seraient placées sur Internet. |
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Ces séquences sont immédiatement lisibles par
un micro-ordinateur même s'il n'a pas de lecteur de DVD. |
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Pour la visualisation sur la télévision d’éléments multimédias (photos et vidéos) il est possible d’utiliser un boîtier multimédia. Ce dernier sait lire tous les formats (avi, jpg, mpg, mp3…). Il est piloté avec une simple télécommande et va chercher ses informations sur un ordinateur qui joue le rôle de serveur. L’ordinateur reste le composant de montage des films et de traitement initial des informations. Le boîtier maillon multimédia est le composant de la convergence numérique entre informatique et télévision. L’évolution de ces boîtiers est permanente. |
Le logiciel Regard sait lire les fichiers vidéos. Un fichier vidéo est lui aussi renommé sur les mêmes principes que les photos et les musiques. La vidéo va s'intercaler entre les photos.
Réaliser des vidéos numériques à partir d'une caméra numérique ou en numérisant un film VHS impose une culture plus importante que celle liée à la photo.
Les quelques lignes ci-après approchent le sujet.
La solution mini DV
Les propriétaires éclairés de caméras numériques réalisent actuellement leur montage vidéo en collant à l'esprit lié au format mini DV des caméras. Ce système consiste à rapatrier quelques Regards de la bande numérique vers le micro pour définir les points de départs, d'arriver et les mixages des différentes parties du film. Lors de la réalisation finale du film, le logiciel pilote la caméra afin de positionner sa bande et pilote les départs/arrêts de la bande du magnétoscope utilisée comme stockage du film. Il n'y a pas transfert du film sur le disque du micro.
La solution AVI
Il est possible de rapatrier le film de la caméra numérique sur le micro via une carte numérique et réaliser, après montage sur le micro, un fichier au format AVI. Ceci est un format non compressé. Les films récupérer sur l'internet sont souvent sous ce format. Le format MPG1 est presque identique avec une qualité inférieur. Dans les deux cas, la fenêtre sur l'écran du micro est des quelques centimètres (de coté). La taille d'un tel fichier est de 10 Mo pour une minute de film. Le format étant non compressé les Regards doivent rester petites pour pouvoir relire le film sur tous les micros pas puissants. Les disques peuvent ne pas être assez puissants pour envoyer les Regards (trop grosses) au processeur et cela même en mode DMA (accès direct du processeur au disque). Cependant, dans cas d'une configuration puissante (512 Mo de RAM et processeur à 800 Mz), il est possible de lire de l'AVI non compressé.
Le format AVI non compressé est un format de base des vidéos numériques avant modification dont compression. Pour une taille d'Regard de 720 x 576 points (identique au format DVD), la taille du fichier AVI est de 12 giga pour une heure de film.
Pour le montage, la technique du DV peut-être utilisée. Il n'est pas utile de rapatrier tout le film initial pour réaliser le film final ce qui évite d'avoir des disques énormes mais, la réalisation de l'AVI qui est un traitement d'Regard par Regard reste très longue.
Regard sait relire ce format de vidéos.
La solution DVD
Ceci est le format des films (extension VOB). Le film est constitué de nombreux fichiers dont ceux du son et du menu du DVD (IFO). La réalisation de films sous ce format n’est plus réservée aux professionnels. Il existe maintenant des outils de montage de film pour les particuliers pour ce format comme Pinnacle version 9 qui intègre la réalisation de Menus. Chacun réalisant des photos et de la vidéo, Pinnacle sait intégrer des photos et des séquences vidéos avant de réaliser le film DVD avec en plus une interaction entre le film et celui qui le regarde. Ceci est réalisé par un montage dynamique des scènes vidéos et des photos en fonction d'une requête de l'utilisateur et plus sur une visualisation linéaire d'un film.
Le prix des graveurs DVD est sérieusement en baisse. Un avantage de pouvoir utiliser ce format est la capacité de stockage allant jusqu'à 9 giga en double piste (prévu avant fin 2004).
La solution MPG4
Ce format est compressé. Il a une extension AVI et est pratiquement de la même qualité que celle du DVD (avec un facteur 8 en taille en faveur du MPG4 sur le DVD). Ceci devrait être l'avenir naturel pour les utilisateurs d'ordinateurs. Il est même pensable que les futurs lecteurs DVD de salon sauront lire ce format.
Dans tous les cas ce type de solution impose à la réalisation de grandes capacités disques car il faut passer par un fichier AVI avant de le compresser en MPG4.
Dans la pratique le format DIVX est le format rencontré. Ce format, proche de ce que sera le MPG4 sans en respecter la norme, s'est imposé comme le standard. C'est entre autre sous ce format que l'on retrouve les films normalement en DVD sous une forme copiable sur CD standard.
Le format VHS
Utilisé pour les films vidéo classiques sur cassettes est récupérable aux formats vus ci-avant avec les mêmes contraintes 1 heure de VHS à besoin de 12 Go de disque pour le passage au format AVI. Le problème du SECAM est en plus car les cartes d'acquisitions sont souvent PAL uniquement.
Autre problème, sous Win98, la limite de 2 Giga en configuré dans Windows en standard et de 4 Giga si le disque est en FAT32.
Dans l'avenir, la reprise des films VHS au format numérique sur DVD devrait être comparable à l'évolution de la cassette audio vers le CD audio.
Dans le panneau de Configuration, dans sons et multimédia, Matériel et Codec Vidéos , on trouve les codecs installés sur le micro.
Si la vidéo n’a pas le son ou l'image, c’est qu’il manque le bon codec. Il est possible de télécharger sur l’Internet des logiciels de codecs. En voici quelques uns.
L’installation du codec est réalisée en lançant l’exécutable.
Ceci est le lecteur vidéo standard de Windows (et de plus en plus pour la musique également). Il est souhaitable de l’installer sur votre micro.
Regard sait l’utiliser pour lire les vidéos. Pour cela il faut valider les deux coches liées à la vidéo dans Config de Regard.
Pour l’installation de Windows Media Player, il est facile de télécharger le logiciel sur le site de Microsoft si ce logiciel n’est pas installé sur votre micro. L’adresse est : http://www.windowsmedia.com/download/download.asp
Compression de la vidéo avec le logiciel VirtualDub du format AVI non compressé en DivX(FM) :
Ceci reste une présentation du sujet. Les propriétaires de caméras numériques qui voudraient aller plus loin, peuvent toujours me contacter ou aller voir sur les sites web.
Il existe le format Mov lié au logiciel QuickTime venant du Monde Apple. Si ce logiciel est installé sur le micro, Regard est à même de la lancer lorsque le diaporama lit un fichier Mov.
Le prix des graveurs de DVD ayant considérablement baissé, l’utilisation du DVD est incontournable aussi bien pour conserver des grandes quantités de données (des photos au format jpg…) que son utilisation plus classique pour la visualisation de films sur un lecteur DVD de salon.
Il existe sur le marché de plus en plus de logiciels permettant la réalisation de diaporamas de photos et vidéos sur un DVD. Dans ce cas, le diaporama s’appelle un film :-) Dans le cas du DVD, ces deux notions sont assez proches.
Le logiciel Pinnacle version 9 est particulièrement bien adapté pour la réalisation de films et la gravure d’un DVD. http://www.pinnaclesys.com/ Ci-dessous montage puis authoring.
Tout existant déjà, une version Regard intégrant des fonctions DVD n’apporterait rien sur le sujet. J’ai essayé de bricoler dans les fichiers IFO des DVD pour générer des menus automatiquement mais ce format ayant été réalisé par des professionnels des films, cela est très complexe. Le mieux est de laisser faire Pinnacle.
Dans l’onglet 2, éditeur de Pinnacle, il est possible d’intégrer, en une seule étape, toutes les photos et vidéos d’un dossier. Puis dans le 3eme onglet, lancer une gravure au format DVD. Le tout est réellement très simple. On comprend aisément que ce type de solution aura un engouement de plus en plus important pour les vidéos amateurs. Un utilisateur habitué à Regard bénéficiera directement de son travail de classement de ses photos et vidéos lorsqu’il les chargera dans l’éditeur de Pinnacle. Il restera éventuellement à gérer les transitions d’une photo à l’autre et à réaliser le menu du DVD avec une interface simple.
Il existe d’autres logiciels tout aussi bien. Au plaisir de vous lire sur vos expériences.
L’avantage du film vidéo personnel au format DVD est de permettre à son auteur d’offrir un DVD avec un film de qualité à quelqu’un qui possède un lecteur DVD de salon. Bien sur il faut faire attention aux formats –R et +R mais cela reste gérable comme au temps du PAL et du SECAM sur les cassettes en VHS. La vraie limitation n’est pas là. Un film DVD comprend un Menu qui permet d’accéder directement à des scènes particulières du DVD. Ceci est un sérieux avantage sur la cassette VHS mais un menu de DVD limite l’accès à l’information au niveau du DVD lui-même. Il semble difficile de pouvoir intégrer les informations du menu d’un DVD dans une Base de Données (pour le moment pour un particulier). Un film au format DVD reste une solution assez limitée quand aux possibilités d’accès direct au détail de l’information ou pour répondre au besoin d’avoir une nouvelle organisation des informations d’un ensemble de DVD qui seraient dans un juke-box de DVD par exemple.
Le lecteur de DVD de salon de l’avenir est un élément hybride entre un ordinateur, sachant lire tous les formats multimédias, et un lecteur de DVD de salon actuel qui n’a ni clavier ni souris ni écran sinon celui de la télévision.
Ce type de matériel commence à exister. D’un coté il est relié à un micro-ordinateur pour le stockage des données et cela via un réseau local et de l’autre coté il est relié directement sur une prise péritel de la télévision.
Pour simplifier ce boîtier qui fait office de maillon multimédia possède son propre microprocesseur et un logiciel de visualisation. L’interface utilisateur est simplifiée au maximum et accessible via la télécommande de la télévision par des menus qui s’affichent sur l’écran de la télévision. Dans ce cas, l’évolution du firmware du boîtier est le seul frein à la créativité de l’utilisateur. Ces matériels existent déjà sous des formes diverses qui vont du lecteur multi supports (DVD et magnétoscope) à l’ordinateur sans clavier ni écran.
Il est bien sur pensable que l’ordinateur soit relié sur le réseau Internet via l’ADSL et que le boîtier profite de cet accès pour aller chercher des films sur des sites prédéfinis suivant un format de communication connu des deux systèmes. Ceci existe déjà et c’est la base des jeux en réseau.
Avec l’arrivé de ces solutions, il n’est plus utile de réaliser un long film comme on le faisait avec en VHS mais il est préférable de réaliser des films courts (3 à 7 minutes) contenant un thème précis. Ce film sera appelé par une requête de l’utilisateur en fonction de différents critères dont son nom de fichier ou d’autres notions comme les informations contenues dans les champs Exif ou IPTC par exemple. Le film est mixé automatiquement par le maillon multimédia avec les autres composants multimédias répondant à cette même requête. Le boitier maillon multimedia est le composant de la convergence numerique entre informatique et television. Comme on l’a vu avant il est toujours possible dans ce cas d’intégrer, rapidement et facilement, l’ensemble de ces films courts sur un DVD pour réaliser un film complet répondant à un type de besoin plus classique.
La grande nouveauté serait que l’on puisse mettre toutes nos vidéos personnelles sur un serveur web privé (ou autre serveur privé) et que l’on puisse visualiser les films via Internet via les réseaux des opérateurs télécoms.
Bon, soyons sérieux, la VOD pour les particuliers ce n’est pas pour demain. Les réseaux ne fournissent pas encore assez de débit.
Bonne utilisation de la solution, Didier Favre